[CINEMA – CRITIQUE] : « Chacun pour tous » – l’histoire vraie d’une imposture sportive par Vianney Lebasque

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Comme je l’indiquais dans mon papier sur Basket Retro, le cinéma s’est inspiré de ce scandale. Le réalisateur Vianney Lebasque en a même fait le sujet principal de son son prochain film, « Chacun pour tous », qui sortira dans les salles le 31 octobre prochain. Jean-Pierre Darroussin y joue ainsi le coach de l’équipe française de basketteurs déficients mentaux qui, lâché par ses meilleurs joueurs à l’approche de la compétition, décide de tricher en recrutant des joueurs valides (Ahmed Sylla…) pour ne pas perdre ses subventions et se rendre en Australie.

Un film inspiré de faits réels 

L’histoire remonte à 2000. Lors des Jeux paralympiques de Sydney, la délégation espagnole comptait dans ses rangs de « faux » athlètes handicapés mentaux. Ce qui avait permis à son équipe de basket de remporter la médaille d’or. Cette fraude aura de lourdes conséquences. L’affaire montrera la difficulté à estimer le handicap mental, et les handicapés mentaux seront exclus de la famille paralympique jusqu’en 2009.

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Des acteurs handicapés et valides

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Au lieu de s’en tenir aux faits, il a donc décidé de centrer son film non seulement sur cette histoire de triche mais surtout sur les relations entre les joueurs valides (incarnés par Ahmed Sylla et Olivier Bathélémy notamment) et les joueurs handicapés (Clément Langlais et Vincent Chalambert).

« Plutôt que de raconter complètement cette histoire folle, l’idée est de faire un film montrant ce qu’il se passe entre les tricheurs et les handicapés. Qu’apprennent-ils des uns des autres ? Comment tout ça évolue en passant trois semaines à Sydney ? C’est tout le off qui m’a semblé assez fou à croire. J’ai essayé d’imaginer ce que ça pouvait être, en ayant envie de raconter quelque chose sur le handicap à travers ça. » – Vianney Lebasque

Un film qui aura le don de faire réfléchir sur le handicap, sujet sensible mais tellement vaste à traiter. Drôle. Tendre. Attachant. Fraternel.

Dimitri Voiturin

 

[CINEMA – CRITIQUE] : Comme des Rois de Xabi Molia

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Réalisé par : Xabi Molia

Avec : Kad Merad, Kacey Muttet Klein, Sylvie Testud

Genre : Comédie dramatique

Durée : 1h24

Sortie : 2 mai 2018

Après 8 fois debout, film primé au Festival de Tokyo en 2009,et Les Conquérants Xabi Molia nous présente son dernier film ; Comme des Rois.

Dans cette comédie dramatique Kad Merad incarne Joseph un père de famille qui peine à joindre les 2 bouts. Pour pouvoir régler les factures, il multiplie les escroqueries en tout genre entrainant avec lui son fils Mika joué par Kacey Mottet Klein. Ce duo évolue au côté de Sylvie Testud, la femme de Joseph et mère de famille et Tiphaine Daviot, la fille et sœur de Mika dans une citée de province ou la misère sociale fait partie du quotidien.

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Joseph est un vrai roi de l’arnaque, un roi de la débrouille, il exerce cet art comme un métier nécessitant un véritable don pour l’improvisation et la comédie Ce don, Mika en a hérité mais celui-ci souhaite le mettre a profit dans un autre registre. Il rêve de devenir acteur et de sortir de cette triste réalité sociale pour cela il doit se libérer de l’emprise de son père , s’émanciper pour pouvoir tracer son propre chemin.

Le réalisateur bayonnais nous livre ici un duo jouant et incarnant à merveille leur rôle, particulièrement touchant et usant d’ironie et humour avec brio qui malgré les difficultés avance et reste unis quoiqu’il arrive.

Julie Vergés

[CINEMA – CRITIQUE] : On The Milky Road par Emir Kusturica

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Réalisé par : Emir Kusturica

Avec : Emir Kusturica, Monica Bellucci, Sloboda Micalovic

Genre : Drame

Durée : 2h05

Sortie : 12 juillet 2017

Attendu depuis une dizaine d’années, le réalisateur serbe, deux fois primé à Cannes, nous présente son dernier chef d’oeuvre : On The Milky Road.

Fidèle à lui-même, il nous livre un univers dans lequel la dualité des sentiments est mis en exergue. On boit, on danse, on s’aime, on se bat, on se fait la guerre – le tout sur fond de musique tzigane.

L’esthétisme de l’image est parfaitement respecté grâce aux costumes, décors, personnages et animaux, tous plus fantastiques les uns que les autres. Dans ce conte de fée des temps modernes, Emir Kusturica y tient le premier rôle aux côtés de la belle Monica Bellucci qui apparaît d’un naturel désarmant.

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C’est une histoire rocambolesque sur fond de guerre des Balkans. Kosta le laitier est chargé de ravitailler quotidiennement les soldats sur la ligne de front. A chaque traversée, les balles sifflent autour de lui mais il semble que la mort ne veuille pas de lui. Cette routine est rapidement bouleversée par l’arrivée de Nevesta, une belle réfugiée italienne promise à un chef de guerre.

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De cet amour interdit entre Emir Kusturica et Monica Bellucci va naître un rodéo amoureux à travers les beaux paysages serbes si cher à notre cœur.

Mélangeant le réel à la magie, le cinéaste, doté d’une extravagance folle, nous embarque dans sa voie lactée.

Julie Vergès

[CINEMA – CRITIQUE] : Dunkerque

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Réalisé par : Christopher Nolan

Avec : Fionn Whitehead, Tom Glynn-Carney, Tom Hardy

Genre : Guerre, Historique, Drame

Durée : 1h47

Sortie : 19 juillet 2017

Cela ne vous a probablement pas échappé si vous aimez le septième art, Dunkerque est sorti la semaine passée sur nos écrans.

Et que dire… si ce n’est que j’ai été clouée dans mon fauteuil pendant tout le film ! J’adore Christopher Nolan, qui nous épate toujours dans des œuvres sidérantes de réalisme, avec une bande son qui est de l’ordre de l’excellence.

J’ai envie de partager mon coup de cœur du mois avec vous, voici ce que j’en ai pensé :

Pier, a week 

Sea, a day 

Sky, an hour

Trois lieux, de nombreuses histoires, un seul but poursuivi : s’échapper pour vivre.

Christopher Nolan ne va pas nous raconter une nouvelle fois l’Histoire, les événements passés à Dunkerque durant la seconde guerre mondiale. Il va nous la faire vivre. Intensément. Passionnément.

Le défi à relever est immense parce que réaliser un film traitant de la guerre est un exercice périlleux au regard de la multitude des titres qui compose le genre.

Dunkerque n’est pas seulement un film. C’est la narration d’une survie, d’une improbable fuite pour l’espoir. C’est une tragédie humaine à l’action ciselée, un opéra bruyant mêlant destruction, angoisses et surtout espoir.

Le film s’ouvre sur une scène d’ouverture magistrale où l’on pénètre immédiatement dans le cœur de l’étau de Dunkerque. Pas de héros, juste les peurs et les espoirs de soldats pris au dépourvu et qui n’ont pour unique espérance « La Patrie ». Leur futur ne dépend plus d’eux mais des autres.

Le réalisateur Christopher Nolan va prendre des risques (comme à son habitude, j’ai envie de dire) et il s’en sort avec brio :

Le premier risque pour moi réside dans le découpage temporel du film. Relater Dunkerque en jouant sur les unités de temps de chacun des axes est à mon sens excellent et permet de donner une intensité fabuleuse pendant toute l’oeuvre cinématographique. Cela rend ainsi l’atmosphère du film étouffante tout du long.

Le second risque est celui des personnages. Nolan décide de n’en développer aucun. Ce sont de simples soldats de l’armée ou des civils qui tentent d’apporter leur aide à leur patrie avec bravoure.

Ce parti pris ultra-réaliste est selon moi le plus osé. Néanmoins le film n’est pas dénué de psychologie et de profondeur. Le personnage joué notamment par Harry Styles en est la preuve vivante et la scène où le bateau coule suite à des tirs intempestifs des SS en est le meilleur exemple.

Dunkerque, c’est une immersion folle dans la Guerre, l’horrible guerre. Le bruit des mitrailleuses est assourdissant. Un chaos qui s’éclipse face au silence de l’héroïsme d’un pilote anglais, sauvera des milliers d’hommes. Un soldat, incarné par Tom Hardy.

La façon dont Nolan a de filmer les scènes aériennes est d’ailleurs époustouflante. Bien sûr, il a encore filmé du réel, avec de vrais avions, de vrais décors, à Dunkerque, sur la plage, avec de vrais bateaux. Cela parait incongru aujourd’hui à l’heure du numérique. Tout parait vrai car tout est réel. C’est une sacrée prouesse. Les acteurs, ont l’impression au même titre que nous, d’y être.

Vivre. C’est à mon sens le mot d’ordre du film. Faire vivre la guerre comme les soldats et les civils ont pu la vivre et la ressentir. Avec leurs émotions, avec leurs tripes.

Là où le réalisateur ne pouvait inclure de dialogues, il y a mis un regard, une émotion, un acte. Le récit de cet embarquement de l’armée anglaise est une pure réussite narrative et visuelle.

Et que dire de Hans Zimmer ? Le compositeur livre une bande son de quasiment 1h47. Un son qui résonne à nos oreilles comme un minuteur.

Vivre et faire surgir les émotions. Davantage qu’un récit, plus qu’un hommage. Dunkerque est un film de guerre d’un nouveau genre qui mêle avec brio réalisme, action, humanisme et émotion.

L’émotion est d’ailleurs le dernier point que je souhaite aborder. La fin est absolument magnifique. Nolan termine son oeuvre cinématographique au bon moment. Là où d’autres films de guerre s’éternisent, Nolan s’arrête.

Les hommes sont rentrés, 335 000 hommes au total, le peuple anglais les admire. Point. Pas de mélodrame, pas de grandes scènes de retrouvailles, ni d’hommages aux soldats britanniques.

Juste un train, quelques bières et un article dans la presse. Mais c’est aussi toute la palette émotionnelle que peuvent ressentir les soldats ou les civils au fil des minutes que le spectateur ressent la peur, l’espérance, l’asphyxie, la honte, la lâcheté et bien d’autres sentiments.

Un bon moment en perspective les amis.

Laurie L.

[CINEMA – OSCARS 2017] : Moonlight fait sensation, Emma Stone meilleure actrice, Casey Affleck meilleur acteur et six Oscars pour La La Land

Le palmarès complet des Oscars 2017 :

Meilleur film : Moonlight

Étaient également nommés :

  • Comancheria
  • Tu ne tueras point
  • Fences
  • Les Figures de l’ombre
  • Premier Contact
  • La La Land
  • Lion
  • Manchester By the Sea

Meilleur réalisateur : Damien Chazelle ( La La Land )

Étaient également nommés :

  • Mel Gibson ( Tu ne tueras point )
  • Denis Villeneuve ( Premier Contact )
  • Kenneth Lonergan ( Manchester By the Sea )
  • Barry Jenkins ( Moonlight )

Meilleur acteur : Casey Affleck ( Manchester By the Sea )

Étaient également nommés :

  • Denzel Washington ( Fences )
  • Viggo Mortensen ( Captain Fantastic )
  • Ryan Gosling ( La La Land )
  • Andrew Garfield ( Tu ne tueras point )

Meilleure actrice : Emma Stone ( La La Land )

Étaient également nommés :

  • Meryl Streep ( Florence Foster Jenkins )
  • Isabelle Huppert ( Elle )
  • Natalie Portman ( Jackie )
  • Ruth Negga ( Loving )

Meilleur acteur dans un second rôle : Mahershala Ali ( Moonlight )

Étaient également nommés :

  • Jeff Bridges ( Comancheria )
  • Michael Shannon ( Nocturnal Animals )
  • Dev Patel ( Lion )
  • Lucas Hedges ( Manchester By the Sea )

Meilleure actrice dans un second rôle : Viola Davis ( Fences )

Étaient également nommés :

  • Nicole Kidman ( Lion )
  • Michelle Williams ( Manchester By the Sea )
  • Naomie Harris ( Moonlight )
  • Octavia Spencer ( Les Figures de l’ombre )

Meilleur film d’animation : Zootopie (Rich Moore , Byron Howard)

Étaient également nommés :

  • Vaiana, la légende du bout du monde (John Musker , Ron Clements)
  • Kubo et l’armure magique (Travis Knight)
  • Ma Vie De Courgette (Claude Barras)
  • La Tortue rouge (Michael Dudok de Wit)

Meilleur film étranger : Le Client (Asghar Farhadi)

Étaient également nommés :

  • Toni Erdmann (Maren Ade)
  • Les Oubliés (Martin Zandvliet)
  • Mr. Ove (Hannes Holm)
  • Tanna (Martin Butler , Bentley Dean)

Meilleur scénario original : Manchester By the Sea (Kenneth Lonergan)

Étaient également nommés :

  • Comancheria (Taylor Sheridan)
  • The Lobster (Yorgos Lanthimos , Efthimis Filippou)
  • La La Land (Damien Chazelle)
  • 20th Century Women (Mike Mills)

Meilleur scénario adapté : Moonlight (Barry Jenkins , Tarell Alvin McCraney)

Étaient également nommés :

  • Fences (August Wilson)
  • Les Figures de l’ombre (Allison Schroeder , Theodore Melfi)
  • Premier Contact (Eric Heisserer)
  • Lion (Luke Davies)

Meilleur film documentaire : O.J.: Made in America (Ezra Edelman & Caroline Waterlow)

Étaient également nommés :

  • Life, Animated (Roger Ross Williams)
  • Fuocoammare, par-delà Lampedusa (Gianfranco Rosi)
  • The 13th (Ava DuVernay)
  • Je ne suis pas votre nègre (Raoul Peck)

Meilleure chanson : La La Land (« City of Stars » Justin Hurwitz , Benj Pasek , Justin Paul)

Étaient également nommés :

  • Les Trolls (« Can’t Stop the Feeling » Justin Timberlake)
  • Vaiana, la légende du bout du monde (« How Far I’ll Go » Lin-Manuel Miranda)
  • La La Land (« Audition (The Fools Who Dream) » Justin Hurwitz , Benj Pasek , Justin Paul)
  • Jim: The James Foley Story (« The Empty Chair » J. Ralph, Sting)

Meilleure musique : La La Land (Justin Hurwitz)

Étaient également nommés :

  • Passengers (Thomas Newman)
  • Lion (Dustin O’Halloran)
  • Jackie (Mica Levi)
  • Moonlight (Nicholas Britell)

Meilleure photographie : La La Land (Linus Sandgren)

Étaient également nommés :

  • Silence (Rodrigo Prieto)
  • Premier Contact (Bradford Young)
  • Lion (Greig Fraser)
  • Moonlight (James Laxton)

Meilleurs costumes : Les Animaux fantastiques (Colleen Atwood)

Étaient également nommés :

  • Alliés (Joanna Johnston)
  • La La Land (Mary Zophres)
  • Florence Foster Jenkins (Consolata Boyle)
  • Jackie (Madeline Fontaine)

Meilleurs décors : La La Land (David Wasco , Sandy Reynolds-Wasco)

Étaient également nommés :

  • Passengers (Gene Serdena , Guy Hendrix Dyas)
  • Les Animaux fantastiques (Anna Pinnock , Stuart Craig)
  • Ave, César! (Jess Gonchor , Nancy Haigh)
  • Premier Contact (Paul Hotte , Patrice Vermette)

Meilleur montage : Tu ne tueras point (John Gilbert (II))

Étaient également nommés :

  • Comancheria (Jake Roberts)
  • Premier Contact (Joe Walker)
  • La La Land (Tom Cross)
  • Moonlight (Nat Sanders , Joi McMillon)

Meilleur montage sonore : Premier Contact (Bernard Gariépy Strobl , Claude La Haye)

Étaient également nommés :

  • Deepwater (Wylie Stateman , Renee Tondelli)
  • Tu ne tueras point (Andy Wright , Robert MacKenzie , Kevin O’Connell)
  • La La Land (Ai-Ling Lee , Mildred Iatrou)
  • Sully (Bub Asman , Alan Robert Murray)

Meilleur mixage son : Tu ne tueras point (Kevin O’Connell , Robert MacKenzie , Andy Wright , Peter Grace)

Étaient également nommés :

  • Tu ne tueras point (Kevin O’Connell , Robert MacKenzie , Andy Wright , Peter Grace)
  • Rogue One: A Star Wars Story (Stuart Wilson (II) , David Parker (II) , Christopher Scarabosio)
  • Premier Contact (Claude La Haye , Bernard Gariépy Strobl)
  • La La Land (Ai-Ling Lee , Andy Nelson , Steven Morrow)
  • 13 Hours (Greg P. Russell , Jeffrey J. Haboush , Gary Summers , Mac Ruth)

Meilleurs maquillages et coiffures : Suicide Squad (Christopher Allen Nelson , Alessandro Bertolazzi , Giorgio Gregorini)

Étaient également nommés :

  • Star Trek Sans limites (Richard Alonzo , Joel Harlow)
  • Mr. Ove (Eva von Bahr , Love Larson)

Meilleurs effets visuels : Le Livre de la jungle (Rob Legato , Andrew R. Jones , Dan Lemmon , Adam Valdez)

Étaient également nommés :

  • Doctor Strange (Paul Corbould , Stephane Ceretti , Vincent Cirelli , Richard Bluff)
  • Deepwater (Burt Dalton , Jason H. Snell , Craig Hammack , Jason Billington)
  • Rogue One: A Star Wars Story (Mohen Leo , Neil Corbould , John Knoll , Hal T. Hickel)
  • Kubo et l’armure magique (Brad Schiff , Brian McClean , Oliver Jones (II) , Steve Emerson (II))

Meilleur court métrage : Sing (Kristóf Deák)

Étaient également nommés :

  • Timecode (Juanjo Giménez Peña)
  • Ennemis intérieurs (Sélim Azzazi)
  • La Femme et le TGV (Timo von Gunten)
  • Silent Nights (Aske Bang)

Meilleur court métrage d’animation : Piper (Alan Barillaro)

Étaient également nommés :

  • Blind Vaysha (Theodore Ushev)
  • Borrowed Time (Andrew Coats , Lou Hamou-Lhadj)
  • Pear Cider and Cigarettes (Robert Valley)
  • Pearl (Patrick Osborne)

Meilleur court métrage documentaire : The White Helmets

Étaient également nommés :Extremis

  • Joe’s Violin
  • Watani: My Homeland
  • 4.1 Miles

La rédaction

[CINEMA – CRITIQUE] : Guillaume Canet à la poursuite de l’éternelle jeunesse dans « Rock’N Roll »

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Réalisé par : Guillaume Canet

Avec : Guillaume Canet, Marion Cotillard, Yvan Attal, Gilles Lellouche

Genre : Comédie

Durée : 2h03

Sortie : 15 février 2017

Guillaume Canet est de retour en tant que réalisateur avec cette comédie française. Ce film raconte la vraie fausse vraie du couple de stars Guillaume Canet et Marion Cotillard où le Canet est à la recherche de l’éternelle jeunesse.

Photo Marion Cotillard, Guillaume Canet

Le cinéaste français dépeint avec talent le monde cruel du cinéma où la jeunesse n’est pas éternelle et les rôles confiés à Guillaume Canet ne lui correspondent pas forcément. Dure réalité du temps qui passe.

Guillaume Canet se moque ouvertement de lui-même pendant près de deux heures, avec une bonne dose de second degré. Mélange d’humour, d’autodérision et d’émotions, ce film nous plonge dans la vie mouvementée de Guillaume Canet et sa compagne Marion Cotillard.

Clou du spectacle, la présence de Johnny Hallyday, qui n’a décidément rien perdu de son côté rock’n’roll malgré le poids des années. Yvan Attal n’est pas mal non plus, dans son rôle d’agent constamment en colère à cause du drôle de comportement de Guillaume Canet.

Un bon divertissement à aller voir pour passer un bon moment entre amis ou en famille.

La rédaction

[CINEMA – CRITIQUE] : La La Land, une véritable bouffée d’oxygène

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Que dire de La La Land

Que l’on ait aimé ou non, on ne peut dire que cette comédie musicale laisse indifférent. Est-ce à cause de l’histoire, qui nous transporte vers une époque passée entre nostalgie, insouciance, gravité et qui nous entraîne vers d’autres comédies musicales plus anciennes qui apparaissent comme des modèles irréfutables ? Est-ce que le remarquable répertoire de chansons et musiques qui reviennent nous hanter plusieurs jours après le visionnage du film ? Est-ce les personnages, qui se présentent tout d’abord comme de vulgaires stéréotypes de ce genre cinématographique et qui se révèlent peu à peu à nous ?

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Peut-être se révèlent-ils un peu trop tard, ou un peu moins délicatement que ce qu’il aurait fallu, on pourra le concéder aux rétracteurs. Car les premières notes ne laissent qu’une impression douce-amère de déjà-vu : les chansons se suivent les unes après les autres au détriment du scénario qui peine à se mettre en place, Mia et Sebastian sont des marginaux refoulés par la société, incompris et non appréciés à leur juste valeur… Le spectateur pense alors à une énième comédie musicale où l’amour réunit les deux personnages, permet de vaincre tous leurs opposants et de réaliser leurs rêves.

Oui, mais là intervient la question intéressante de ce film : de quel rêve parle-t-on ? La recherche de la gloire, de la reconnaissance, de la réussite sociale, n’est qu’une façade qui les attire certes dans un premier temps mais qui les approche dangereusement de leur perte. On y verrait presque des échos de Tout ce qui brille réalisé par Géraldine Nakache et Hervé Mimran. Les personnages n’ont qu’un seul rêve, un rêve basique, qui les rend plus humains que de simples stéréotypes voulant devenir célèbres : ils veulent exister et vivre sans se trahir eux-mêmes dans la superficialité du monde hollywoodien dans lequel ils évoluent.

Les opposants les plus farouches argumenteront très certainement en disant qu’il n’y a rien d’original dans cette histoire comme tant d’autres d’affirmation et de reconnaissance de soi qui passe par la case inévitable de la prise de conscience des personnages en train de devenir leur propre caricature. L’originalité ne se trouve peut-être pas dans le scénario mais elle intervient dans la manière dont il est conçu.

La La Land est une bouffée d’oxygène où se mêlent des clins d’œil à d’autres comédies musicales connues, une ironie omniprésente, un brin de cynisme en arrière-plan et une rencontre sous le signe du hasard (ou du destin, selon comment on le perçoit) entre deux alter ego dont les rêves sont semblables mais irréalisables ensemble. Au centre d’une bascule et se tenant les mains à bout de bras pour ne pas basculer dans le vide et sombrer, ils croient pendant un temps qu’ils garderont l’équilibre. Mais chacun de leur rêve est positionné à une extrémité, la séparation est inévitable et la réalisation de tout ce qu’ils ont toujours voulu n’est envisageable que s’ils se dirigent respectivement chacun de leur côté dans une direction, créant ainsi un contrepoids et une chute impossible.

La rédaction

[CINEMA – CRITIQUE] : Assassin’s Creed, fidèle adaptation du jeu vidéo

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Réalisé par : Justin Kurzel

Avec : Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons, Brendan Gleeson, Charlotte Rampling

Genre : Action, Science fiction

Durée : 1h56

Sortie : 21 décembre 2016

Adapter un jeu vidéo au cinéma n’est jamais chose facile. Pourtant, avec Assassin’s Creed, Justin Kurzel réussit son pari. Rassurez-vous, que vous soyez gamer ou non, vous comprendrez facilement l’histoire de film.
Au cœur d’un monde virtuel
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Le film raconte l’histoire de Callum Lynch (Michael Fassbender), descendant direct d’une confrérie de l’ombre : les Assassins. Seulement, Lynch se retrouve dans une situation compliquée, il est à deux doigts de se faire exécuter pour un crime qu’il a commis. C’est à cet instant précis qu’il est récupéré par la multinationale Abstergo Enterprise, une géante de la recherche génétique. Grâce au génome de Callum, le Docteur Sophia Rikkin (Marion Cotillard) compte bien localiser la fameuse Pomme, un Fragment d’Eden qui aurait le pouvoir de contrôler l’agressivité de l’humanité. Au sein de l’Animus, une technologie qui plonge les patients dans le passé de leurs ancêtres, Callum va découvrir que son descendant, Aguilar de Nehra, a contribué à cacher l’artefact au temps de l’inquisition espagnole. Il va aussi se rendre compte qu’il est utilisé par les Templiers, les ennemis intimes de la confrérie des Assassins.
Un casting de rêve au service d’un scénario classique
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Le scénario est certes basique mais quel casting ! Mené par un Michael Fassbender plus convaincant que jamais dans ce rôle d’assassin, les personnages sont tous très intéressants. Outre Fassbender, on retrouve une nouvelle fois Marion Cotillard, qui, visiblement a la côte dans des grosses productions hollywoodiennes. Charlotte Rampling apporte sa grâce naturelle au film et Jeremy Irons impose le respect.
Synopsis :
Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle.  Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.

Assassin’s Creed est un très bon divertissement. Que l’on connaisse le jeu ou non, vous passerez un très bon moment pendant près de deux heures. Un conseil, allez voir ce film !
La rédaction

[CULTURE – DOSSIER] : Assistant de langue ou le dépaysement total

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Nous sommes partis à la rencontre de jeunes étudiants, qui, dans le cadre de leurs études sont partis à l’étranger pour vivre l’expérience d’assistant de langue. Pour certains, c’est une façon de rencontrer d’autres personnes, d’apprendre une nouvelle langue et de découvrir une autre culture. Pour d’autres, le mal du pays reste présent et la satisfaction totale de l’expérience d’assistant à l’étranger ne résulte que d’un échec.

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Prenons un premier exemple avec Manon, 21 ans, qui se présente et justifie son choix de départ à l’étranger pour tenter l’aventure en quelques lignes :

« J’ai fait un bac L option anglais européen, et lorsque je suis sortie du lycée, je me suis dirigée vers la licence de Lettres Modernes : je ne réfléchissais pas en terme de chances professionnelles et ouvertures multiples possibles grâce à mes études car je ne voulais étudier que ce qui me passionnait vraiment. Je me disais que je trouverais forcément un travail en relation avec ce que j’aime avec les années qui passeraient. J’ai toujours été plus ou moins intéressée par l’enseignement, et d’abord par l’enseignement dans le primaire. Après la licence, je ne savais plus si je voulais m’orienter vers le CRPE (professeur des écoles) ou le CAPES de Lettres (professeur de français). Les deux m’intéressaient et je n’arrivais pas à trancher car ce sont deux métiers totalement différents. Je savais seulement que j’aimais le français et que l’enseignement m’intéressait. Alors j’ai postulé pour le programme d’assistant de langue, sachant que je pourrais tout aussi bien me retrouver dans le primaire que dans le secondaire. Et me voilà, cela fait quatre mois que je travaille au Royaume-Uni.

Ce départ vers une nouvelle aventure, c’est pour plusieurs raisons : ouverture sur le monde, envie de découvrir d’autres choses, d’autres pays et d’autres personnes, besoin d’indépendance, besoin de se prouver aussi à soi-même qu’on peut s’en sortir seul dans un environnement inconnu où l’on ne connait personne, apprentissage de la langue anglaise, première grosse expérience professionnelle, année qui pourrait changer mon orientation professionnelle ou me fixer sur celle-ci… ».

L’image contient peut-être : ciel, arbre, herbe, plein air et nature

Marine, elle, se présente aussi comme une passionnée de voyages et de langues. Son parcours en quelques lignes :

« Je m’appelle Marine, j’ai 24 ans. J’ai fait un bac ES et après ça une première année à la fac en LLCE, mention anglais. Je l’ai loupé et du coup j ‘ai décidé de partir comme fille au pair en Angleterre. Je suis donc partie à 19 ans pour un an à Londres. Après ça je suis retournée à la fac, toujours en LLCE mention anglais et en dernière année (3e) je suis partie un semestre en Erasmus en Irlande, à Limerick. Je ne savais pas trop quoi faire après ma licence honnêtement à part voyager encore et mon rêve c’était l’Ecosse. J’ai donc monté un dossier avec le CIEP pour partir comme assistante. J’ai été prise, et en Ecosse ! Donc l’année dernière j’ai travaillé une année scolaire dans la region du North Lanarkshire et j’ai vécu à Glasgow. Je suis complètement tombée amoureuse de l’Ecosse et du métier de prof de français ici. Du coup pendant mon assistanat, j’ai décidé de postuler dans les facs écossaises pour passer le PGDE (post-graduate diploma in education) qui est une formation d’un an, équivalent au master, pour être prof de primaire ou secondaire. J’ai postulé à Édimbourg, Glasgow et Strathclyde. J’ai eu une proposition d’entretien pour les trois, Édimbourg m’ayant contacté la première. Et trois jours après cet entretien, on m’offrait une place sans condition pour le PGDE. Donc me voilà à Édimbourg en ce moment-même, alternant entre cours et stages avant d’être diplômée en juillet et de devenir officiellement prof de français au RU ! ».

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Noé a 22 ans et comme ses collègues, elle partage la même passion pour la culture étrangère et pour l’apprentissage des langues. Elle témoigne :

« J’ai 22 ans j’ai fait une licence en langues étrangères appliquées en anglais et espagnol. Après ma licence ne sachant pas quel Master faire j’ai décidé de partir en Angleterre en tant qu’assistante afin d’améliorer mon niveau et avoir de l’expérience dans l’enseignement. Cette année j’ai décidé de renouveler l’expérience mais cette fois si en Espagne. J’ai visité l’Irlande, l’Angleterre et l’Italie. Maintenant, je rêve de voyager en dehors de l’Europe et surtout en Amérique du sud argentine par exemple m’attire beaucoup et aussi la nouvelle Zélande et l’Australie. »

Nous tenons à remercier ces personnes pour leur disponibilité et leur gentillesse. Si comme elles, vous souhaitez participer et partager vos expériences, n’hésitez pas !

La rédaction

[CINEMA – CRITIQUE] : Michael Keaton est « Le Fondateur » dans le monde impitoyable des affaires

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Réalisé par : John Lee Hancock
Acteurs : Michael Keaton, Nick Offerman, John Carroll Lynch, Laura Dern
Pays : Etats-Unis
Durée : 1h55

Genre : Biopic, Drame
Date de sortie : 28 décembre 2016

Pour terminer l’année 2016 en beauté, il fallait un film comme celui-ci. Avec « Le Fondateur », John Lee Hancock retrace l’histoire de celui qui a fondé McDonald’s. On plonge littéralement dans le monde impitoyable des affaires, où se mêlent pouvoir, argent et volonté de réussir sans avoir aucun scrupules.

Ray Kroc campé par Michael Keaton qui revient en pleine forme après l’énorme succès de son précédent rôle dans « Birdman ». Ce personnage lui convient parfaitement. A la fois tenace et avare de pouvoir et d’argent, Keaton réussit à convaincre le spectateur dans ce rôle d’homme d’affaires prêt à tout pour amasser toujours plus d’argent.

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Inspiré de faits réels, ce film intéressera les amateurs de hamburgers et de mal bouffe. Celles et ceux qui voudront découvrir la création de l’empire du fast-food seront servis. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment entre amis. « Le Fondateur » est un bon divertissement avec un casting impeccable. Michael Keaton assure évidemment, les seconds rôles sont tout aussi talentueux. Un film à voir !

Synopsis : Dans les années 50, Ray Kroc rencontre les frères McDonald qui tiennent un restaurant de burgers en Californie. Bluffé par leur concept, Ray leur propose de franchiser la marque et va s’en emparer pour bâtir l’empire que l’on connaît aujourd’hui.

 

La rédaction