[SPORT – TENNIS] : Roger Federer remporte l’Open d’Australie 2017 en battant Rafael Nadal

Le Suisse Roger Federer bras levés après sa victoire face à son compatriote Stan Wawrinka en demi-finales de l'Open d'Australie, le 26 janvier 2017 à Melbourne

35 ans et toujours autant de talent pour le joueur suisse. Roger Federer remporte face à son meilleur ennemi, l’Espagnol Rafael Nadal, l’Open d’Australie. C’est au terme d’un match épique en cinq sets (6-4, 3-6, 6-1, 3-6, 6-3) que Federer est venu à bout de Nadal.

En soulevant un nouveau trophée du Grand Chelem, Federer glane ainsi le 18ème titre de carrière. Un record absolu.

Après six mois d’absence sur le circuit pour blessure, le Suisse s’est remis au travail et a su retrouver son tout meilleur niveau pour renouer avec la victoire après des années de disette.

La rédaction

[CINEMA – CRITIQUE] : La La Land, une véritable bouffée d’oxygène

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Que dire de La La Land

Que l’on ait aimé ou non, on ne peut dire que cette comédie musicale laisse indifférent. Est-ce à cause de l’histoire, qui nous transporte vers une époque passée entre nostalgie, insouciance, gravité et qui nous entraîne vers d’autres comédies musicales plus anciennes qui apparaissent comme des modèles irréfutables ? Est-ce que le remarquable répertoire de chansons et musiques qui reviennent nous hanter plusieurs jours après le visionnage du film ? Est-ce les personnages, qui se présentent tout d’abord comme de vulgaires stéréotypes de ce genre cinématographique et qui se révèlent peu à peu à nous ?

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Peut-être se révèlent-ils un peu trop tard, ou un peu moins délicatement que ce qu’il aurait fallu, on pourra le concéder aux rétracteurs. Car les premières notes ne laissent qu’une impression douce-amère de déjà-vu : les chansons se suivent les unes après les autres au détriment du scénario qui peine à se mettre en place, Mia et Sebastian sont des marginaux refoulés par la société, incompris et non appréciés à leur juste valeur… Le spectateur pense alors à une énième comédie musicale où l’amour réunit les deux personnages, permet de vaincre tous leurs opposants et de réaliser leurs rêves.

Oui, mais là intervient la question intéressante de ce film : de quel rêve parle-t-on ? La recherche de la gloire, de la reconnaissance, de la réussite sociale, n’est qu’une façade qui les attire certes dans un premier temps mais qui les approche dangereusement de leur perte. On y verrait presque des échos de Tout ce qui brille réalisé par Géraldine Nakache et Hervé Mimran. Les personnages n’ont qu’un seul rêve, un rêve basique, qui les rend plus humains que de simples stéréotypes voulant devenir célèbres : ils veulent exister et vivre sans se trahir eux-mêmes dans la superficialité du monde hollywoodien dans lequel ils évoluent.

Les opposants les plus farouches argumenteront très certainement en disant qu’il n’y a rien d’original dans cette histoire comme tant d’autres d’affirmation et de reconnaissance de soi qui passe par la case inévitable de la prise de conscience des personnages en train de devenir leur propre caricature. L’originalité ne se trouve peut-être pas dans le scénario mais elle intervient dans la manière dont il est conçu.

La La Land est une bouffée d’oxygène où se mêlent des clins d’œil à d’autres comédies musicales connues, une ironie omniprésente, un brin de cynisme en arrière-plan et une rencontre sous le signe du hasard (ou du destin, selon comment on le perçoit) entre deux alter ego dont les rêves sont semblables mais irréalisables ensemble. Au centre d’une bascule et se tenant les mains à bout de bras pour ne pas basculer dans le vide et sombrer, ils croient pendant un temps qu’ils garderont l’équilibre. Mais chacun de leur rêve est positionné à une extrémité, la séparation est inévitable et la réalisation de tout ce qu’ils ont toujours voulu n’est envisageable que s’ils se dirigent respectivement chacun de leur côté dans une direction, créant ainsi un contrepoids et une chute impossible.

La rédaction